Rencontre innatendue (PV Matthew)

Lesolei n'était pas au rendez-vous, et les nuages noirs surplombaient Tahama menaçant d'éclater. Il faisait sombre et le froid s'était installé réfugiant tous les petits animaux dans leur abris, au chaud. Cara - Reine des Monarchistes - était perdu dans ses pensées,tout ce qui venait d'arriver, ou même ce qui était arrivé il y a quelques temps. Elle cherchait des solutions mais seul le néant lui répondait. Elle ne savait plus quoi faire, déchirré par la tristesse et la peur. Mais elle savait qu'elle n'avait pas le droite de baisser les bras, c'était encore trop tôt. La jeune femme regarda l'eau couler lentement d'un oeil absent. Elle s'assit sur une pierre que la mousse avait enveloppé. Son esprit la torturait. Un éclair se fit entendre, mais ils étaient encore trop loin pour atteindre la monarchiste assise au milieu d'un paysage désolé. Si elle s'écoutait elle torderait le coup de Xand de ses propres mains. Cette peste était capable de n'importe quoi, et on ne savais jamais se quelle avait derrière la tête. Mieux valait se méfier, et Cara ne la supportait pas. C'était en partie à cause d'elle que des conflits éclataient, elle était incapable de garder son peuple obéissant, elle en faisait des loups qui s'entretuaient pour un morceau de viande plus petit qu'un rongeur. Les Anarchistes étaient pire que des animaux sauvages, ils n'étaient pas civiliser et ne savait pas se servivr de leur intelligence, fallait encore qu'il en ait. En harmonie avec le temps, Cara était sur le point d'exploser. Elle inspira à fond avant de soupirer. Demain serait un autre jour, elle aurait tout le temps pour y penser.

Cara passa un doigt dans l'eau glacial. Le contact de l'eau lui fit un frisson dans le dos, qui parti tout le long de son corps. L'hiver n'allait pas tarder, tout sera plus dure, mais elle savait que tout allait bien se passer. Après tout ce n'était pas leur premier hiver. S'ennuyant un peu elle arracha une brindille d'herbe et s'amusa à la couper en deux, puis recommença avec une nouvelle brindille. Le ciel était de plus en plus noir et la pluie menaçait de déferler. Il fallait qu'elle rentre avant que la tempête ne s'abatte sur elle. Cara se releva lentement, regarda une dernière fois l'horizon avant de se retourner pour emprunter le chemin qui menais à Nahadra. Regardant le sol elle avança de trois pas, avant de regarder en face d'elle et d'aperçevoir une silhouette noir entre les arbres. Elle s'arrêta net, plissant ses yeux pour découvrir les trait du visage de l'homme qui la regardait, mais l'obscurité était trop sombre. Sur ses garde elle demandan d'un ton froid et autoritaire : "Qui est là ?".

Dans la forêt dans laquelle il y est depuis depuis quelques minutes, ses pieds s'enfoncent dans la boue à chacun de ses pas. Il revient de la ville d'Eihwaz, son tee-shirt blanc et son jean noir tachés et déchirés, son visage sale et sanglant d'un narine. Il venait de se battre. Les anarchistes avec lesquels il avait montré les crocs devaient n'avoir que quelques années de plus que lui mais n'avaient pas été plus intelligent en l’attaquant le premier. Matthew n'a pas eu à se transformer puisque les hommes face à lui étaient trop ivre pour eux même le faire. Il les avaient tout d'abord ignoré lorsqu'il était passé à leurs côtés mais avait riposté quand le premier ivrogne lui avait sauté dessus pour une raison qu'il ignore encore. Le second était venu aider le premier et lui avait mis un coup de poing avant que le guitariste ne comprenne ce qui se passe. Bien sûr il lui a rendu, mais après l'autre est revenu à l'attaque, tout ça pour que Matthew se batte au sol avec lui. Quelques instant plus tard il avait sortit leur couteau de poche mais on déguerpir aussi tôt que le brun c'était transformer en panthère noire.
Entendant le ruissellement de l'eau, il se dirige vers la source du bruit pour se nettoyer un minimum le visage avant de rentrer, mais il y trouve, assise sur une roche, une jeune femme se relever pour lui faire face et lui demander qui il était. Il ne répond pas tout de suite et se remet à marcher vers la rivière.

« Matthew, répond-t-il enfin. C'est comme ça qu'on m'appelle. Et toi ? T'es la reine des Monarchistes, celle qui les mène par le bout du nez, n'est-ce pas ? J'ai déjà entendu parler de toi. »

Il s'accroupit prêt de l'eau, plonge ses mains dedans pour en prendre au creux que celle-ci puis les ressort aussitôt pour l'étaler sur son visage, s'essuyant après avec le bas de son tee-shirt.

La silhouette ne semblait pas vouloir dévoilé son identité et resta planquer dans les ombres. Cara attendit patiemment qu'elle prenne la parole. A part la future tempête rien ne la pressait. Il continua son chemin vers la rivière comme s'il ne l'avait pas entendu, mais elle préfèrait lui laisser un peu de temps avant de reposer la question une nouvelle fois. Elle ne le lâcha pas du regard, au moins il ne semblait pas lui vouloir de mal, physiquement en tout cas. Il était plutôt tranquille. Elle aperçut que du sang tachait son visage et ses mains, il venait de sortir d'une mésaventure. En même temps elle ne s'en étonnait pas, c'était une des principales occupations des Anarchistes. Mais elle ne préféra pas faire de commentaire sur ce sujet. Il prit enfin la parole. Il ne l'aimait pas, enfin il n'aimait pas son régime. Elle avait l'habitude d'entendre ce genre de choses mais malgré l'habitude son sang bouillait dans ses veines à chaque fois qu'elle l'entendait. Il s'accroupit vers la rivière pour se nettoyer le visage et Cara s'approcha d'un pas vif. Lorsqu'il se releva elle était tellement proche qu'elle sentait son souffle chaud sur son visage.

"Parce que tu crois que les Anarchistes sont mieux ? Regarde toi ! Tu es plein de sang ! Vous ne savez pas vous conduire en société, vous n'êtes que des bêtes sauvages ! On a besoin d'être guider !"

"Tu as besoin d'aide ?"

"Les Anarchistes ont au moins le droit d'être libre"

libre

« Nous ne sommes pas que des bêtes sauvages, mais aussi des êtres humains qui revendiquent leur liberté, et même s'il y a de gros co*s chez les anarchistes, il y en a aussi chez les Monarchistes et les Démocrates. Je veux bien croire que certains se sentent rassurés à l'idée d'être dirigé par quelqu'un en qui ils ont confiance, mais ce n'est pas mon cas, je refuse d'avoir de nouvelles règles, et ce n'est pas ça qui fait de moi un monstre. Et merci de t'être préoccupé de moi, mais ça ira. »

« Finalement t'as peut-être raison, ça se trouve c'est ça qui nous sépare tant, le savoir vivre en société.. Mais tout le monde n'a pas appris à dire "merci" et à demander à quelqu'un s'il allait bien, pour eux ça leur est inutile d'être gentil, puisqu'on ne l'est pas avec eux. Mais je suppose que tu es assez mature pour comprendre ça. Dis-moi, j'ai une question à te poser, poursuit-il. Comment es-tu devenue reine ? Une personne de ta famille ta léguée son trône ? »