_ Nouvelle dispute. Encore et encore des discussions dangereuses. Mais, je l'aime, et cela, malgré moi. Je ne pouvais me résoudre à passé plus d'une journée sans elle. Lorsque je ne la vois pas, je l'imagine. Je pense à elle lorsque je ferme les yeux, je pense à elle tout le temps que je passe sans sa présence. Je pense trop. Je ne le veux pas, il faut pourtant, je dois admettre, que je n'imagine pas ma vie sans elle. J'essaie. Et ce soir, j'étais assis là, à ce bar. Ce fameux endroit, où j'ai rencontré pour la première fois la femme qui hante mes pensés depuis le jour où j'ai croisé son regard. Non, je n'imagine pas ma vie minable sans sa présence à mes côtés. Cependant, elle ne voit que le contraire de ce que j'aimerais. Ce soir, elle était là. Juste à quelques mètres de moi. Mais aucunes paroles, aucuns regards ne fut échangé. Je n'aimais pas ça. Je détestais notre situation. Mais comment faire ? Si moi je suis d'accord, elle ne l'ai pas. C'est comme si, par pure esprit de contradiction, elle répond exactement le contraire de ce que je pense. Je l'aime, mais elle ne m'aime pas. Je ne la comprend pas. Est-ce vraiment ça l'amour ? Ou est-elle simplement difficile à atteindre ?
Le groupe qui devait venir le temps d'une soirée jouait depuis un moment. Je ne sais pas vraiment. Et pour tout avouer. Je n'écoutais leur chansons que d'une oreille distraite. Mon attention se focalisait son Zafira. J'étais seul, comme toujours. Je suis un mauvais garçon. Et j'ai l'allure d'un mauvais garçon. Pourtant, tant de femmes venaient s'abriter dans mes bras. Je les caressaient, et les touchaient. Mais je n'étais plus avec elles depuis un moment. Je suis déconnectée de tout. Je ne suis plus moi.
Alors que le groupe faisait une pause. Je profita de l'occasion pour monter sur scène, me faufiler vers le piano, et pris le micro. Peut être allait elle enfin comprendre.
« Bonjour public ! J'aimerais vous chanter l'une de mes chansons. Celle-ci se nomme "Le Tunnel d'Or". »
Puis, après les applaudissement interrogatifs des nombreux clients du bar, uniquement venu pour voir le live. Je commença à chanter.

Le piano suivait doucement ma voix. Je ne remarquez plus de présence autour de moi. Je ne voyais plus tout ces yeux braqués sur moi. J'étais envoutez. Je fermais les yeux. Et les seuls fois où je les ouvrit, mon regard harcelé celui de Zafira. L'instrument sur lequel je jouais se faisait plus rapide, plus fort alors que le refrain arrivé. Les bras se levés au fur et à mesure. Tombant à mesure régulière de droite à gauche.

Lorsque la chanson pris fin, je fus surpris de voir tant de gens applaudir ma prestation. Mais tout ce que je voulais voir, c'était la réaction de Zafira. Malheureusement, à cause de la foule, je ne pouvais plus la voir. Qu'avait-elle pensais de cette chanson ? C'est elle rendu compte qu'elle lui était dédiée ? Après un brève merci, je descendis de la scène, et me dirigea à l'endroit où elle se trouvait auparavant. Elle avait disparu. Je voulais lui parler. Elle ne pouvait pas s'évaporer de la sorte. Non. J’allai à sa recherche. Le comptoir, lieu de nos premiers regards, nulle part. La piste, non. Les toilettes des femmes, non plus. Tant pis. J'irais la voir chez elle, peut être y est elle ? Je sortis une cigarette de ma poche, et alla à l'extérieur. Il faisait nuit noir, et je ne voyais absolument rien. La seule chose que je réussi à observer, ce fut une ombre fine. Je m'approcha.
« Avez-vous du feu ? »
L'ombre se retourna pour me faire face. Puis sorti ce qui sembla être un briquet de sa poche. Lorsqu'une flamme sorti de celui-ci. La lumière qu'elle provoqua illumina le visage de l'inconnu. Elle. Son regard était de marbre, et ne laissait s'échapper aucune émotion. J'en fus d'ailleurs surpris. Se forçait-elle à ne rien montrer ?