Kélissandre Davis ~ M O N A R C H I S T E
Messages : 3 Date d'inscription : 16/08/2011 Age : 27 Localisation : 31
~ P E R S O N N A G E Race ou Espèce d'Animal: Angora blanc Relations: Niveau de Rp: Non défini
| Sujet: city of delusion //libre// Mar 30 Aoû - 14:15 | |
| Je n'aime pas cet endroit... Sauvage pourquoi est-ce que je t'entends ? J'entends cette voix qu'il me semblait être tienne, alors que tu est morte, je l'entends encore plus depuis ce fameux jour où tu m'as quitté et où tout est devenu étrange. Pourquoi est-ce que je te vois, sans arrêt, quand je ferme les yeux ? Tes yeux bleus apparaissent dans le néant de mes pensées, ta voix me guide et m'aide à faire les bons choix. Je ressens l'instinct du prédateur, orgueilleuxet sûr de lui, et celui de la survie, méfiance et fuite. Le jour où tu es morte me revient. J'ai tout perdu ce soir là. Mes parents, mon foyer, et toi. Au passage il m'est arrivé quelque chose d'étrange. Je suis toi, tu es moi. Nous ne sommes plus qu'une, comme depuis toujours, mais tout est plus fort. La seule chose que je regrette sont tes caresses et ton réconfort. Ce n'est pas pareil, quand tu es en moi, et que je suis toi. Mon reflet dans le miroir lorsque je suis chat ne me procure pas ce réconfort, parce que les images reviennent tout de même.
Il fait nuit, je vois le croissant de lune au-dessus de moi. Assise à la terasse d'un bar, je sirote un verre de lait à la menthe d'une main tout en jouant avec une flamme de l'autre. Mon regard est absorbé par le feu insaisissable. Ma main tente vainement de le piéger, mais il se dérobe toujours. Comme toi. Comme nous, oui. Parfois mon regard se lève vers les passants qui déambulent dans la rue sans faire attention à ce qui les entoure. Il arrive que l'un d'eux me regarde, de temps en temps, comme s'il était incomode pour une fille de traîner seule le soir dans un bar. D'autres encore me détaillent de la tête au pied, l'air de dire "elle a quel âge celle-là?" parce qu'il est vrai que je fais vraiment jeune. Méfie toi. Sauvage ne me parle que par bribes de phrases. Pas besoin de plus, je la comprends. C'est étrange, de l'entendre dans ma tête, de sentir qu'elle est là, à l'intérieur. Mais je commence à m'y habituer. Un homme passe avec un gros dog. L'espace d'un instant j'ai l'impression que c'est l'un des hommes qui m'ont enlevée. Mes pupilles deviennen deux fentes, et le chien le remarque. Passée la surprise, il se met à abboyer furieusement, tentant de faire céder la laisse qui le retient. Son maître tient bon et emmène la bête avec lui. Où, je ne sais pas. Plus loin. Quelque part. Loin de moi. Je n'aime pas les chiens.
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