(le titre est ... pourri ... Si t'en a un mieux, dis le moi ^^)

Quel genre de mec je suis pour tromper une fille que j'aime réellement ? Je suis ... Un raté, un ... Je ne trouve même pas de mots pour décrire mon comportement ... Ignoble ... La rivière ne me calmait même pas. L'eau clapotait comme le désespoir battait à mes tempes. J'étais prêt à tout pour avoir une quelquonque valeur à ses yeux ... A la douleur des mots comme des coups. Je savais d'avance que si jamais j'arrivais à lui parler, ses paroles résoneraient de vérité et feraient mal, très mal, trop mal ... Et pourtant ... Ce serait juste le récit de mes actes par la victime ... Est-ce que les criminels se sentent aussi mal ? Surement pas ... Et même si je la regagnais ... A quel prix ? Les larmes qui coulent, la confiance perdue ... Rien ne serait comme avant ... Et tout était entièrement ma faute. Moi, le seul homme qui gache sa chance. Je suis si ... Ridicule ... Mon âme est aussi noire que le ciel ... Le ciel ? Je n'avais pas vu le temps passé et le soleil venait de se couché, laissant des trainées roses dans le ciel ... Je me levais et dans la pénombre, j'aperçus une silhouette sur l'autre rive. Une ombre assise au pied d'un arbre, visiblement plongée dans ses pensées. Et la .... Je l'ai reconnue ... C'était ma chère Aellana ... La jolie brune et ses grands yeux dans lesquels je pouvais me noyer autant que je le voulais ... Sa peau douce et chaude, si réconfortante. Son visage, éclairé par ses beaux sourires. Son caractère, bien affirmé. Tout. Tout ce qu'elle était. J'avait tout perdu. Des larmes me montèrent aux yeux, brouillant ma vue sans couler. Je les enlevais maladroitement du revers de la main et me dirigeai vers le petit pont. Celui-ci était assez pittoresque, en bois gravé, il surplombait majestueusement les eaux claires. Je traversais silencieusement et m'avanceais vers l'arbre. Je pus l'observer de plus près. Elle était si belle ... Mon coeur eut un raté tandis que certaines scènes défilaient dans mon esprit. Ne sachant que dire, je m'assit à côté d'elle en baissant la tête, laissant mes yeux errer sur l'herbe ...

( Non non !! le titre est superbe !! J'adore le rp, c'est romantique )

Sa rencontre avec Peter lui avait fait du bien. Mieux, même. Lui avait remis les idées en place.
Déboussolée, elle avait erré parmi les arbres pendant de longues heures durant, essayant d'accepter et de plus en vouloir à ce jeune homme qu'elle avait tant aimé. Car l'aimait-elle encore ? Elle n'en savait trop rien. N'avait pas envie de connaître la vérité, quelle qu'elle soit. Ce ne fut que lorsque son esprit usé finit par ne plus arriver à former des pensées cohérentes qu'elles s'était assise contre un immense chêne qui déployait ses branches tel un envahisseur qui convaincrait le monde par sa beauté.
L'écorce rugueuse râpait son dos nu; l'arbre lui redonna sa force, son énergie qui créaient son charme si particulier. Son âme engourdie retrouvait son tonus, comme s'ébrouant d'un rude hiver qui l'aurait déchiré. Enfin, elle se redécouvrait.

Soudain, elle vit une forme sombre passer sous ses yeux. Silhouette ? Elle ajusta sa vision et plissa les yeux. Un homme. Un homme magnifique. Quelqu'un qu'elle ne connaissait que trop bien. Son coeur s'écrasa contre sa poitrine; son souffle disparut. Affolée, elle tenta d'inspirer, mais l'air ne rentrait plus dans ses poumons ! Elle commença à suffoquer, la main crispée contre sa cage thoracique qui menaçait d'imploser. Elle était en choc. Son âme replongea dans la sorte de gélatine dans laquelle elle était engourdie auparavant ; ses mains s'agitèrent en mouvements convulsifs. Lui ! LUI ! Mais que venait-il faire ici ?
Il s'assit auprès d'elle, gêné, sans s'apercevoir du désespoir qui émanait, presque palpable, de sa compagne.

La rage froide qui l'envahit brusquement eut l'effet d'une douche glacée et réanima pour de bon son corps inerte. LUI ! Comment... Comment osait-il ? N'avait-il aucun respect ? Aveuglée par son amour débordant, avait-elle effacé tous ces défauts, toute cette arrogance et cette méchanceté pure qui le poussait à s'asseoir auprès d'elle ?
Ses traits se durcirent. Il n'avait aucun droit sur elle. Même au nom de leur ancienne amitié, en aucune façon il ne pouvait lui parler ! La faire culpabiliser, l'affaiblir pour ensuite lui implorer pardon, âme basse et hypocrite qu'il était ! Ses yeux brillèrent d'un éclat menaçant, présage aux actions qu'elle allait effectuer.
Elle se leva sans un regard pour lui, retroussa son pantalon de laine et attacha ses cheveux. S'éloigna. Courut jusqu'à en perdre haleine. Courut pour éloigner son souvenir qui lui brisait incessamment le coeur. Pour se perdre au fond du vide qui régnait désormais sur sa vie. Oui, elle l'aimait ! Elle ne l'en haïssait qu'encore plus.

Et la souffrance qu'on lisait à travers chacun de ses gestes était comme le pâle reflet de l'émotion qui l'agitait infiniment.


( "L'écorce rugueuse râpait son dos nu; l'arbre lui redonna sa force" désolée, je l'ai pris d'une chanson que j'adore, je ne pouvais m'en empêcher... ^^
C'est "Mon Enfance", une chanson ancienne ^^' de Barbara =) Je me suis dit que si je donnai la source, ce ne serai pas du plagiat
Ah! et, niaark, à toi Akiro de rattraper Ællana x) Il va en faire, du sport, pour la convaincre de revenir ! )

(je voulais détailler un peu plus mon texte mais vu que tu as répondue je vais continuer ! D'ailleurs, ton texte est ... MA-GNI-FI-QUE !!! J'adore ! Je suis fan ! Je suis accro !)

Je n'osais pas la regarder mais je la sentis s'agiter, s'affoler. Puis je l'entendit se lever et partir en courant. Ses pas légers résonnaient dans le sol pour qui savait l'écouter. Je relevai la tête, l'appuyant également sur le tronc. Je cherchai dans les ténèbres de la nuit une réponse à mes questions ... Que faire, maintenant ? Elle m'avait fait clairement comprendre qu'elle ne voulait plus de moi. Je le concevais aisément même si j'aurai préféré qu'elle me crie dessus, qu'elle reste. Tout plutôt que son mépris envers moi. Si je la suivais, je risquai de me faire jeter une nouvelle fois. Mais si je ne le faisais pas ... Elle en déduirait peut-être que je ne tenais pas à elle. Et ce n'était pas le cas. Si je voulais la retrouver, il faudrait que j'oublie toute fierté, que je fasse profl bas. Je perdrai mon honneur auprès de mes amis. J'entendrais leurs railleries toute la journée pour m'être abaissée devant une fille. Qu'importe. Aellana était bien plus importante à mes yeux. Ils se moqueront parce qu'ils ne savent pas ce que sa fait. Nan, ils ne savent rien. Ils ne connaisssent rien de tout ce que je vis en ce moment. Mais si je voulais la suivre ... Il était trop tard, elle devait être loin, maintenant. La détresse m'envahit de nouveau et pour la deuxième fois de la soirée, mes yeux s'humidifièrent.
Cela m'exaspéra et je pris ma décision. J'arrachai une touffe d'herbe et me relevai lestement. Je me transformai en chat.

Ma vision fut soudain éclaircit, mes sens éguisés. Je sentis aussitôt sa trace, une effluve sucrée et enjoleuse. Mon coeur se mit à battre plus fort tandis que je commençais à courir. Elle s'était réfugiée dans un bois. Je pris de la vitesse, faisant voler les feuilles derrière moi. Le paysages filait, sous mes yeux scrutant l'obscurité. Je slalomais entre les arbres, pistant sa délicieuse odeur. Je me rapprochais rapidement, ce qui voulait dire qu'elle avait du rester sous forme humaine. L'important, c'était que je la retrouve. Pour que le cauchemar cesse. Pour que le noir disparaisse. Pour que les journées d'attentes où j'étais tourmenté, désespéré, perdu, emplis de doutes finissent. Et que sa ne recommence plus jamais. Pour que je trouve la force de repousser toutes les filles qui me charme. Pour que tout s'arrête.

Et moi aussi, je me suis arrêté. Car j'étais arrivé devant une grotte. La grotte. Et elle était dedans. Je repris mon apparence normale, offrant un visage baigné de larmes aux rayons de la lune. L'air les avaient faite couler sans que je m'en rende compte. Je pris une grande inspiration et j'entrai dans la grotte.

Encore une fois, elle était assise. Je tentai une autre approche. Je m'accroupis devant elle et soufflai :

" Ecoute ... ", j'avais la voix qui tremblait légèrement.

"Cesse de m'ignorer ... Frappe moi, crie-moi dessus ... N'importe quoi ... Mais ... Fais quelque chose ..."

Je n'obtins aucune réaction ...

"Aellana ... Je sais que tu ne veux pas m'entendre mais ...", ma voix s'éteignit.

"Je ... Je t'aime ...", murmurais-je.

(c'est d'un nuuuul ... Oh lala ... Je sais plus écrire -.-)