( où làlà làlà làlà ! Désolée pour le retard !!! J'essaye de répondre le mieux possible ! Allez, Juju, c'est parti ! )

Ællana se baladait tranquillement sur la grève des cascades dorées. Une fois de plus, le soleil semblait attiré par l'or liquide qui s'éclaboussait en gouttelettes splendides de lumière et créait une atmosphère chatoyante. Les feuilles des arbres qui s’étendaient autour des cascades renvoyaient tout l’éclat mordoré de l’eau ; même le ciel avait pris la teinte chamarrée des couchers de soleil. Pourtant, il était encore tôt dans l’après-midi. Aucun vent ne soufflait pour atténuer la chaleur ardente qui régnait sur la terre ; les rares humanimaux qui s’y rendaient s’étaient allongés sur le sable, accablés par la température trop élevée.

L’endroit était magnifique. Il lui rappelait sa rencontre avec Akiro, ces quelques jours d’amour intense qui s’étaient emparés d’elle…
Elle secoua la tête comme pour chasser ces pensées l’occupant tout entière, et se concentra sur son but.
Trouver la relique.

C’était en cherchant un nouveau poignard dans les rues d’Eiwhas – le sien était décidément bon à jeter -, qu’elle avait lu une des affichettes collées aux murs de la ville. Elles évoquaient des objets importants qu’il fallait à tout prix trouver, le plus vite possible. Mais elle les avait vite oubliées et ce n’est qu’à la frontière du sommeil, le soir, qu’elle s’était brusquement levée, comprenant soudain le texte qu’elle avait au premier abord pris pour une plaisanterie. Cherchant du papier dans son secrétaire, elle s’était mis au travail.
Le fruit de sa réflexion avait mûri dans son esprit : désormais, elle savait où se trouvait l’une des reliques. Au cœur des ondes brillantes des cascades dorées.

Dès le lendemain matin, elle avait accouru à l’endroit en question. À présent, elle arpentait la rive, attendant. Attendant quoi ?

Elle n’en savait rien. Quelque chose, quelqu’un ? Toujours est-il qu’elle avait l’étrange pressentiment que quelque chose allait surgir d’un instant à l’autre. Tentant de combler son attente, elle s’assit calmement sur le sable chaud et entreprit de se déshabiller. Un maillot crème mettait en valeur le hâle naturel de sa peau et éclaircissait ses yeux de métal ; elle était magnifique. Elle dénoua sa longue natte brillante et secoua la tête, délivrant une chevelure brune et sauvage, telle la collerette des lions altiers qui règnent sur les animaux.

Des bruits retentirent soudain derrière son dos, suivis d’une odeur forte qui lui fit plisser le nez. Un humanimal. Panthère noire.
Qui devait probablement venir de sauter de l’arbre dans lequel il était perché.

« Bienvenue », dit-elle sans se retourner.

( voilà ! Finis ! à toi de jouer ! =) )