Alizée serra fort le papier qu'elle tenait dans ma main sous le poids de l'émotion. Se rappelant qu'elle allait en avoir besoins et que se n'était pas le moment de le déchirer faute d'impatience, elle le remis dans sa poche.
elle se trouvait de la porte, uniformément blanche, elle savait que c'était celle qui la mènerait à sa cousine, la dernière.
Le petit morceau de papier n'était autre que son adresse. Alizée avait réussi à la retrouver après avoir faire plusieurs recherche, et elle se retrouvait maintenant à "l'étape finale".
Elle resta planter là un instant, devant cette porte uniformément blanche et tout à fait banal avec un sourire idiot, qui était celui du bonheur, quand le bruit d'un ascenseur s'ouvrant à l'étage vint perturbé le cour de ses pensées. Elle me détournait d'un air gêner. Embarrassée, elle n'arrivait pas à se décider à sonner, sa timidité ne cessait de s'accroitre et elle sentait le regard des gens se poser sur elle.
" Alizée, c'est ta dernière chance, si tu ne sonne pas, tu n'aura rien, que des remords, il faut essayer " Pensa-t-elle.
Presque immédiatement elle appuya sur la sonnette, sans réfléchir à la suite, obsédée par la seule pensé de retrouver ma cousine.
La porte s'entrebâilla, d'abord, une jeune fille souriante vint ouvrir, mais son sourire s'effaça rapidement, pour laisser place à la perplexité.
"Elle avait sans doute penser que j'étais l'une de ses amies venant sonner chez elle" Comprit Alizée.
Elle fut frappé par sa beauté, ses cheveux brun/roux, son sourire éclatant et visage fin était bien loin de la petit fillette sur la photo qu'elle avait vu. Pourtant on pouvait remarquer un petit air de ressemblance.
Intimidée, elle était au comble de l'embarras, elle rougit brusquement et sentit qu'elle perdait ses moyens.
" Heuu... Hum... Nous sommes cousine " lâcha-t-elle sans pouvoir cesser de rougir comme une idiote.
" je m'appelle Alizée, ajouta-t-elle, en reprenant en peu confiance en elle.
Lou parut surprise, qu'allait-elle dire et faire ?
Alizée espérait que Lou ne soit pas aussi timide qu'elle, car rien n'est plus terrible qu'un timide avec un semblable.
La jeune fille paniquait facilement, après tout Lou ne l'avait jamais chercher, jamais désirer, jamais connu ... Que pourrait-elle dire à cela ? Qu'est ce que cela pouvait lui faire de retrouver sa cousine qu'elle n'avait jamais soupçonner l'existante ? Avait-elle chercher pour ... Rien ? Juste pour la voir quelques minutes dans le plus grand embarras et se faire jeter ?
"J'aurais mieux fait de ne jamais sonné ! " Pensa-t-elle un instant.
Je retins mon souffle en attendant une réponse ou une réaction.

C'était un matin d'avril, il fesait gris, mais Lou était chez elle ...Pour une fois.
La sonnerie de la porte retentit, elle fut étonnée, qui pouvait vouloir la voir à cette heure ?
Elle pensa aussitôt à Gabriel ...
Elle courut presque jusqu'à la porte et l'ouvrit d'un coup, un grand sourire aux lèvres.
Quand elle vit la jeune fille avec ses cheveux roux flamboyants, je fus perplexe.
Qui était t-elle ?
L'inconnue semblait au summum de l'embarras, elle était timide, très timide.

" Heuu... Hum... Nous sommes cousine " lâcha-t-elle sans pouvoir cesser de rougir.
" je m'appelle Alizée ", ajouta t-elle.

Une cousine ? Elle n'avait jamais connue sa famille, du moins le peu de temps qu'elle avait passée avec elle datait et elle ne s'en souvenait pas.
Ces pensées la ramenèrent à sa mère disparue.
Elle examina la fille, elles avaient les même yeux et le même nez.

" Moi c'est Lou ...Entre si tu veux. "

Devant l'air un peu pommé de la fille, elle avait décidée de la faire entrer.
En tout cas elles n'avaient pas le même caractère ça c'était certain ! La timidité, elle connaisssait pas !

" Moi c'est Lou ...Entre si tu veux. " Répondit-elle après un léger blanc.
Alizée fut soulagée de voir qu'elle n'était pas le moins du monde timide, mais elle n'était pas moins anxieuse pour autant.
" Merci" Lui répondis-elle avec un sourire chaleureux.
Elle entra, elle retrouvai petit à petit confiance en elle, le mauvais moment était sans doute passé.
Elle jeta un regard circulaire dans la pièce, tout était minutieusement rangé, tout était propre et donnai un ensemble très harmonieux.
Elle était pourtant toujours aussi perdue et attendit un instant que Lou lui dise quoi faire.

La jeune fille semblait totalement perdue. Qu'est ce qui lui était passée par la tête ? Pourquoi avait t-elle fait entrer cette inconnue ?
Nan mais franchement ...

" Viens ... Tiens tu peux t'asseoir la, lui dit-elle en arrivant dans la salon. Je reviens ... "

Lou alla préparer un thé et le ramena au salon ainsi que quelques biscuits.

" Alors ...Comme ça je serais ta cousine ? ", elle essayait de lancer la conversation mais une note de mépris perça dans sa voix.
Elle esperait que Alizée ne s'en rendrait pas compte ...
C'était étrange ... Si elles avaient un lien de parenté alors plus crue que c'était une petite soeur bien qu'elles aient sensiblement le même âge.

Alizée jeta un bref coup d'oeil à sa cousine, et fut surprise de la voir hésiter. Elle faillit rougir une nouvelle fois tant son embarras était grand.
" Viens ... Tiens tu peux t'asseoir la. Je reviens ... "

Elle tenta de garder une expression naturelle, et s'assit doucement sur le canapé.
Lou vins me proposer une tasse de thé et tout en s'asseyant, elle engagea la conversation:
" Alors ...Comme ça je serais ta cousine ? "
Alizée failli tressailli en sentant la dureté avec la quelle Lou avait prononcer ces paroles. Ce changement de ton involontaire ne lui avait pas échapper, certainement pas à Alizée, qui identifiais facilement les sentiments des autres.
Elle ressenti ses paroles comme du mépris et fus prise au dépourvu, elle réussit à se retenir de rougir, son embarras était encore plus grand mais elle tentait de ne rien en laisser paraitre.
" Qu'elle idiote j'ai été de la chercher ! pensai-je, je ne fais que me ridiculisé davantage, elle ne veut pas de moi, je suis une parfaite inconnu et je viens m'incrusté comme une idiote ... Que faire maintenant ... ? "
Elle était totalement dérouté, mais elle réussi à prendre une attitude certaine d'elle et une voix égale et calme:
" Oui, un jour j'ai retrouver de vielle photo de toi et moi, toute petite, j'ai demander à ma mère qui s'était, elle m'a répondu que c'était ma cousine et ... Qu'on ne sait pas bien ce que tu étais devenu etc... Je t'ai chercher et ... Je t'ai trouver ... " Elle s'arrêta un instant et fixa sa cousine, puis repris:
" Que c'est-il passé ? "

La fille semblait avoir perçue le changement de ton, elle fut encore plus embarassée mais quand elle rit la parole elle parlait d'une voix assurée :

" Oui, un jour j'ai retrouver de ville photo de toi et moi, toute petite, j'ai demander à ma mère qui s'était, elle m'a répondu que c'était ma cousine et ... Qu'on ne sait pas bien ce que tu étais devenu etc... Je t'ai chercher et ... Je t'ai trouver ... " Elle s'arrêta un instant et fixa Lou, puis repris:
" Que c'est-il passé ? "

" Je ...Je ne sais pas, je ne connais même pas mes parents comment voudrais-tu que je vous connaisse toi et ta famille ???!! "
Elle avait tout d'abord parler d'une voix hésitante puis s'était mis à parler de plus en plus fort, criant presque.
Elle se mordit la lèvre, ce n'était pas son style de dévoiler sa vie à des inconnus ...

" Je ...Je ne sais pas, je ne connais même pas
mes parents comment voudrais-tu que je vous connaisse toi et ta famille
???!! " [/i]
Lou avait commencer sa phrase dans un murmure hésitant, mais sa voix avait immédiatement haussé le ton, comme pour ne pas en dire trop.
Prise au dépourvu Alizée cilla, surprise, elle lui avait couper l'herbe sous le pied et ne savait plus quoi répondre. Mal à l'aise, elle n'en laissa rien paraitre.
" Ohh... Je suis désolé, je ne voulais pas en arriver là, je pensais que tu en savait plus que moi. "
Pourtant Alizée savait que Lou lui cachait quelque chose, une ombre d'hésitation parcouru son regard, mais tellement rapidement qu'elle se demanda si elle l'avait vraiment vu.
Lou ne paraissait pas vouloir confier à sa cousine quoi que se soit, au plus grand désespoir d'Alizée, elle se rendit compte que Lou tentai de l'éloigner le plus possible de sa vie, comme si elle rejetai fermement son passé.

" Ohh... Je suis désolé, je ne voulais pas en arriver là, je pensais que tu en savait plus que moi. "

" Sa sert à rien d'être désolée ! Ce qui est fait est fait ! Que tu comprenne une chose : J'ai été abandonnée alors que toi tu vivais tranquillement avec ta petite famille en regardant des vieilles photos ! Alors soit tu as des preuves de ce que tu dis soit tu fous le camp ! IMMEDIATEMENT !!! "

Elle était vraiment énervée maintenant ! Elle méprisait ces gens, si émotifs, qui ne savaient que s'excuser lorsqu'il est temps de passer à l'action ! (hum ...)

Elle jeta un regard sur la rousse, elle paraissait au bord des larmes, mais elle n'avait aucun remords, ce n'était pas sa faute !

(quoi ? Des preuves !? Qu'est ce que tu veux que je sorte ?

[Ben la photo, tes recherches, tout ! Comment t'a eu mon adresse, etc ...]

(bah oui mais la photo et tout c'est chez moi ... Jpeux pas te le "prouver" sur le champs ...)

et ben on va dire que tu l'as sur toi !!! oh lala !!!
ah oui quand tu daigneras répondre --" tu pourras éditer tes messages de flood ! =3

(je pourrais repondre que dimanche ou lundi vu que je suis en vac et que ça me prendrai 15ans d'écrire l 'histoire avec un tel desoler )

Choqué, elle jeta un regard interloqué à Lou.
Elle se dit alors qu’elle aurait mieux fait de ne jamaisvenir, jamais elle n’aurait du la chercher, jamais elle n’aurait du sonner …
D’abord, ce fut le désespoir qui l’envahit, les remords d’être si émotive, elle se mordit les lèvres.
Mais quand elle vit le regard méprisent et supérieur de Lou, elle faillit exploser de rage.
Elle n’était plus une gamine, contrairement à ce que la jeune fille brune sous entendait depuis le début, elle était seulement timide, intimidé et tellement embarrasser qu’elle ne savait plus construire une phrase correctement.
Elle la méprisait aussi, pour la vie « douillette » qu’Alizée avait toujours eus, mais ce n’était pas elle qui l’avait choisi, était-ce de sa faute ?
Des flammes de rage aussi flamboyantes que ses cheveux, brulèrent dans son regard quelques instants. Elle ouvrit la bouche pour l’envoyer balader et partir sur-le-champ mais se ravisa juste à temps : Ce n’étais pas le moment de chercher une dispute supplémentaire, même si Lou ne comptait pas faire d’effort pour contenir sa colère, Alizée n’était pas du genre à la montrer si facilement, pourtant elle ne supportait pas qu’on la sous-estime.
Elle du attendre un court instant pour retrouver ses esprits et oublier sa rage, elle serra les dents pour ne pas railler ses propos. Il ne s’était écouler que quelques seconde de silences, pourtant il avait semblé à Alizée que cela avait durée une éternité. C’est avec une voix calme et assuré,et pourtant, à la fois glaciale qu’elle répondit :
« Des preuves … ? Tu crois donc que je suis une menteuse, tu t’imagine vraiment que je serais venu ici pour te faire une … « Blague » ? Moi … ? Franchement, tu m’imagine ?» Lou sembla ouvrir la bouche pour protester, mais Alizée enchaîna immédiatement, sans lui laisser le temps de la couper.
« Très bien, j’ai l’une des photos sur moi, mais je sens déjà que ça ne va pas te suffire. »
La jeune fille rousse mis sa main dans sa poche et en sortit une photo en parfait état, comme si elle avait été précieusement conservée, mais on pouvait constater, à sa couleur jaunâtre et ancienne, qu’elle ne datait plus d’aujourd’hui.
Curieusement, Lou jeta un long coup d’œil sur l’image sans ajouter un mot.
« Il y a aussi ton adresse que j’ai noté … Rapidement ! » Ajouta Alizée.
Elle sortit de la poche de son jean, un papier blanc froissé et chiffonné, presque méconnaissable, en le dépliant, on pouvait constater que quelques mots y était inscrits, d’une écriture tremblante et presque illisible.
Si on prenait le temps de la regarder, on pouvait observer que des lettres
rondes et des courbes harmonieuses devait cacher une très soigneuse écriture, si des tremblements n’avait pas saisit son auteur.
Alizée se souvint que sa main avait tremblé d’émotion au moment d’écrire l’adresse de sa cousine, tellement elle était heureuse. Une petite voix lui souffla que la réalité était beaucoup plus dure. Elle espérait sincèrement que ces « preuves » suffiraient à convaincre Lou et adoucirait un peu son caractère, bien qu’elle en doutait. Alizée jeta un regard timide à Lou, curieuse de savoir ce qu’elle pensait.

[dsl de t'avoir fait attendre]

« Des preuves … ? Tu crois donc que je suis une menteuse, tu t’imagine vraiment que je serais venu ici pour te faire une … « Blague » ? Moi … ? Franchement, tu m’imagine ?»
« Très bien, j’ai l’une des photos sur moi, mais je sens déjà que ça ne va pas te suffire. »
« Il y a aussi ton adresse que j’ai noté … Rapidement ! »

Durant tout ce temps, je n'avais pas pu en placer une, mais sa m'importait peu, car ce qu'elle avait à me montrer m'intéressait beaucoup plus.
Je dois l'avouer, elle avait piquer ma curiosité, c'était d'ailleurs assez facile mais bon ...
Je devais avouer aussi, que si elle était venue, ce n'était pas pour rien à moins qu'elle ne ce soit trompée de personne ...

J'examinai la photo, elle était assez vieille, une dizaine d'années, et elle représentaient deux petites filles.
Une un peu en retrait, avec des cheveux d'un roux flamboyant. Je devinais que c'était Alizée.
Et à côté d'elle, une autre petite fille, on aurait dit une petite folle, le genre de gamine qui saute partout et qui rigole tout le temps.
Je m'étais un peu calmée depuis ce temps-la ! Enfin, si c'était moi, bien sur. J'avais quelques réticences à l'admettre mais au fond de moi, je savais que c'étais la vérité.
La pure vérité. Mais que faire ? Je n'allais pas lui sauter dans les bras !
Je regardais de nouveau la photo, la petite rousse qui souriait dans le fond, et la petite fille chatain, figée en plein saut.

" Et euh ... Tu .. t'en a d'autres des photos, de ... de ... nous ... ? "

J'avais murmuré le nous, comme s'il me coutait de le prononcer à voix haute, ce qui d'une certaine façon était vraie.
Je n'osais pas avouer à Alizée que j'étais convaincue même si, incontestablement, nous étions les deux petites filles de la photo ...

Lou semblait fasciné par la photo, à la grande surprise d'Alizée elle laissa même échapper un sourire timide. Médusé, elle semblait l'inspecter dans les moindre recoins, quand elle releva la tête, on pouvais lire dans ses yeux de l'incrédulité, toute trace de colère dans son regard c'était évanouie.

"Et euh ... Tu .. t'en a d'autres des photos, de ... de ... nous ... ? " Bredouilla Lou.

Stupéfaite, Alizée constata que sa cousine était sincère, elle avait compris la vérité, c'était certain, même si elle avait du mal à l'admettre.

" Non, pas ici ... Commença-t-elle, la jeune fille brune sembla être déçu, des traits dure cessèrent sont visage, Alizée compris qu'elle allait la jeter une nouvelle fois sous prétexte qu'elle n'en avait pas d'autre, elle ajouta immédiatement:
" Mais j'en ai plein chez moi, si tu veux on peut passé ? "
Elle se demanda un instant si Lou allait refuser, cela allait peut-être un peu vite pour elle ... Avec un caractère aussi instable, difficile de savoir ce qu'elle allait répondre.
Elle pouvait très bien l'envoyer voir ailleurs, comme elle pouvait accepter avec une joie non dissimulé.